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Loire & biodiversité

Loire & biodiversité

Pour vous, nous illustrons ici l'exceptionnelle biodiversité que l'on peut rencontrer près de la Loire à Mardié, et plus largement dans le Val de Loire du Loiret ; biodiversité remarquable... mais hélas menacée par un absurde projet de déviation routière datant du siècle dernier, avec franchissements du grand fleuve. Notre association MARDIEVAL s'y oppose durablement (voir notre site http://le-castor-enerve.fr/). Nous avons entrepris de valoriser ces richesses naturelles, et nous refusons qu'elles soient inutilement détruites !

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité
Qui a volé mes noisettes pourpres ?
Qui a volé mes noisettes pourpres ?

Rien de plus savoureux en juillet que les noisettes de Noisetier pourpre, lorsqu'elles sont bien pleines, bien mures !

J'avais bien soigné ce noisetier mercredi, et j'avais goûté quelques unes de ses plus grosses noisettes : la maturité étant légèrement insuffisante, j'avais reporté leur cueillette au week-end.

Samedi, je me suis donc présenté avec un grand panier. Mais où étaient passées les noisettes ???
Plus rien, tout avait été soigneusement raclé... Pas même de traces, pas de coquilles au sol. C'était un mystère qui méritait une sérieuse enquête policière...


Premiers soupçons : l'Ecureuil roux, familier de tels méfaits !

Qui a volé mes noisettes pourpres ?
Qui a volé mes noisettes pourpres ?
Qui a volé mes noisettes pourpres ?

Justement, il y a quelques jours, j'avais photographié un de ces rouquins à quelques mètres du noisetier en question.

Mais non : ce jeunot paraissait totalement innocent, il était passé devant les noisettes comme s'il ne savait même pas qu'il aurait pu s'en régaler !

Qui a volé mes noisettes pourpres ?
Qui a volé mes noisettes pourpres ?
Qui a volé mes noisettes pourpres ?

Écartons d'emblée tout soupçon des Chevreuils et Chevrettes qui passent ici presque tous les jours : il viennent voler les pommes de nos voisins, les noisettes ne les intéressent pas !

 

Là dessus, nous recevons une dénonciation très sérieuse : un petit oiseau au dos noir strié de blanc aurait été vu dans le noisetier pourpre : après s'être appliqué à retirer l'involucre entourant la coque (la bogue, si l'on veut...), le coquin serait parti avec une noisette dans son bec !
 

Pris sur le fait : reste à identifier plus précisément l'oiseau coupable.Et à comprendre où il a planqué son butin.


Or justement, un petit oiseau fréquente assidument le tronc d'un Bouleau très proche :

Qui a volé mes noisettes pourpres ?

C'est un Pic Epeiche ( Dendrocopos major ). On le voit presque toujours à un endroit précis du Bouleau, entrain de piquer.

Qui a volé mes noisettes pourpres ?
Qui a volé mes noisettes pourpres ?

Ce matin, alors qu'il s'acharne à nouveau sur un trou dans l'écorce, toujours au même endroit, je le photographie depuis ma planque.

Qui a volé mes noisettes pourpres ?
Qui a volé mes noisettes pourpres ?
Qui a volé mes noisettes pourpres ?
Qui a volé mes noisettes pourpres ?
Qui a volé mes noisettes pourpres ?
Qui a volé mes noisettes pourpres ?
Qui a volé mes noisettes pourpres ?

Et là, bingo ! l'examen des photos apporte la preuve que c'est bien mon coupable qui est en pleine action : le sacripant s'acharne sur un trochet (un groupe) de noisettes pourpres qu'il a coincées dans une anfractuosité de l'écorce. Il a ouvert une coque qu'il est entrain de vider sous mes yeux, sans aucune pudeur !!!

Voilà comment le Pic qui avait piqué mes noisettes pourpres s'est fait piquer en flagrant délit, le bec dans le sac !
 

Quant à remettre la main sur le butin de notre voleur, on repassera. Les noisettes retrouvées aussi au creux des branches du noyer sont toutes percées et vidées, et les cachettes sont bien sûr dispersées !

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité
A une semaine du premier envol...

Si vous en êtes restés à l'image qui précède, c'est que vous n'avez pas regardé la BalbuCam depuis cinq semaines ! (http://www.balbucam.fr/fr/en-direct)

En effet, les trois "poussins" Lény, Jéry et Kali sont devenus des "jeunes" d'une taille proche de celle des adultes :

A une semaine du premier envol...

Et leurs jeux du moment, ce sont des battements d'ailes de plus en plus vigoureux, en attendant les premiers entraînements sur l'aire, pour tester la sustentation... Et le premier envol de l'ainé qui peut intervenir aux alentours du 11 juillet.

A une semaine du premier envol...

La croissance de nos trois jeunes est spectaculairement rapide, comme il se doit, et paraît se passer très bien avec des livraisons de poissons par Reda assez régulières, et les nourrissages assurés par Sylva.

A une semaine du premier envol...

Ces semaines ont été marquées par une période de canicule assez longue, qui reprend pour quelques jours. Malgré la taille de sa progéniture, Sylva tente encore d'abriter ses "petits" du soleil sous ses ailes...

A une semaine du premier envol...
A une semaine du premier envol...

Pensez à vous mettre en veille pour ne pas rater les trois premiers envols, c'est pour bientôt, et ça sera spectaculaire !

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité
Pie grièche, Bondrée, Epervier
Pie grièche, Bondrée, Epervier
Pie grièche, Bondrée, Epervier

La Pie grièche écorcheur (Lanius collurio) est de nouveau en chasse sur le taillis au revers de la levée de Latingy, comme l'an dernier.

Un affût facile et intéressant : l'oiseau se pose presque systématiquement au sommet des points hauts d'arbustes.


 

Pie grièche, Bondrée, Epervier
Pie grièche, Bondrée, Epervier

Un peu plus loin vers le fond de cette levée, c'est une Bondrée apivore (Pernis apivorus) qui chasse et qui se pose sur un grand arbre mort. Avant d'être harcelée par une Corneille.

Pie grièche, Bondrée, Epervier
Pie grièche, Bondrée, Epervier

Enfin, longuement, un Epervier d'Europe (Accipiter nisus) plane sur les ascendants au dessus de la plaine du Mont.

Trois observations qui justifient une belle ballade sur les rives de Loire à Mardié pendant ce beau week-end !

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Publié le par Jim
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Tout blanc, le Peuplier noir !

Pas prolixes sur ces "fleurs" blanches, les naturalistes !

Surtout que ce ne sont pas des fleurs, mais bel et bien des graines. qui attendent par milliards le moindre souffle de vent pour s'envoler !

Et que ce sont les graines blanches de Peupliers noirs (Populus nigra).

Souvenons-nous : cette espèce emblématique de la ripisylve du Val de Loire, qui peut arriver à un énorme développement, est "dioïque" : les organes de reproduction mâles et femelles sont portées par des arbres distincts.

L'arbre mâle, lui, à la fin de l'hiver, passe par un stade où il est d'un somptueux rouge cramoisi : ce sont les fleurs en chatons qui vont lâcher leur pollen jaune pour ensemencer les graines femelle... Tandis que l'arbre femelle sortira des grappes de capsules vert clair contenant les futures graines, avant même les feuilles. ( voir notre article "Des chatons ? Oh, que c'est mignon !" du 18 mars 2003  )


Depuis une quinzaine de jours, les fruits - capsules lâchent d'innombrables graines portées par une sorte de ouate blanche. Avec une telle densité que les arbres sont presque blancs et que l'on croirait avoir à faire à des chutes de neige

Tout blanc, le Peuplier noir !
Tout blanc, le Peuplier noir !
Tout blanc, le Peuplier noir !
Tout blanc, le Peuplier noir !
Tout blanc, le Peuplier noir !
Tout blanc, le Peuplier noir !
Tout blanc, le Peuplier noir !
Tout blanc, le Peuplier noir !
Tout blanc, le Peuplier noir !

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité
Quand Reda sort un Hotu de l'eau...
Quand Reda sort un Hotu de l'eau...

A 11h 35, Reda a pêché en Loire. Un joli petit Hotu tout frétillant, mais certainement interloqué de se retrouver privé de son milieu aquatique... Quelques minutes après, il s'extrait du Val et prend de l'altitude.


C'est ainsi, chez les Balbuzards : sortis de l'eau, ils  s'ébrouent pour se débarrasser de l'eau qui alourdit leur plumage ; puis, en prenant de l'altitude, ils se débarrassent tant bien que mal des oiseaux harceleurs qui aimeraient bien leur soustraire leur proie ; ils entament alors une longue montée en spirale, en utilisant les courants ascendants. Ils montent juste assez haut pour que le retour à l'aire se fasse en direct, totalement en vol plané.


C'est dans cette phase de montée que nous l'apercevons, et que nous le photographions alors qu'il tourne au dessus de la prairie du Mont.

Quand Reda sort un Hotu de l'eau...
Quand Reda sort un Hotu de l'eau...
Quand Reda sort un Hotu de l'eau...
Quand Reda sort un Hotu de l'eau...
Quand Reda sort un Hotu de l'eau...
Quand Reda sort un Hotu de l'eau...
Quand Reda sort un Hotu de l'eau...
Quand Reda sort un Hotu de l'eau...
Quand Reda sort un Hotu de l'eau...
Quand Reda sort un Hotu de l'eau...
Quand Reda sort un Hotu de l'eau...
Quand Reda sort un Hotu de l'eau...
Quand Reda sort un Hotu de l'eau...
Quand Reda sort un Hotu de l'eau...
Quand Reda sort un Hotu de l'eau...
Quand Reda sort un Hotu de l'eau...
Quand Reda sort un Hotu de l'eau...
Quand Reda sort un Hotu de l'eau...
Quand Reda sort un Hotu de l'eau...
Quand Reda sort un Hotu de l'eau...
Quand Reda sort un Hotu de l'eau...
Quand Reda sort un Hotu de l'eau...
Quand Reda sort un Hotu de l'eau...
Quand Reda sort un Hotu de l'eau...
Quand Reda sort un Hotu de l'eau...

Dès que Reda a disparu derrière les frondaisons du Grand bois, nous observons le nid sur BalbuCam pour voir si Reda y débarque immédiatement. Mais non, il n'y a pas réapparu tout de suite. C'est donc qu'il est entrain de dégager la tête du poisson avant de le livrer à Sylva.

 

Livraison qui intervient juste avant midi.


 

Quand Reda sort un Hotu de l'eau...
Quand Reda sort un Hotu de l'eau...
Quand Reda sort un Hotu de l'eau...

Sylva récupère la proie avec son bec, puis l'accroche avec ses serres avant de quitter l'aire pour aller prendre son repas à l'extérieur.

Reda prend immédiatement le relais sur la couvée.

 


Voilà un moment des moments forts vécus sur le site BalbuCam (http://www.balbucam.fr/).

Vous en connaissez beaucoup de sites, sur la planète, où on est  capables de vous montrer le « hors-site » immédiatement, et anticiper ce que la caméra va vous permettre d’observer ???
 

Alors si vous n'êtes pas branchés sur ce site, faites-le vite, et devenez "BalbuCamés" ! Dans un peu plus d'une semaine, les éclosions devraient commencer : une des périodes les plus émouvantes du cycle de reproduction !

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité
Faucon crécerelle à l'affût

Le Faucon Crécerelle ( Falco tinnunculus ) est familier sur notre territoire. Omnivore, il aime chasse sur les prairies rases où il dispose d'une excellente visibilité pour repérer au sol des petits rongeurs comme des gros insectes.

Aussi passe-t-il de branche basse en branche basse, pour finalement se fixer sur le Ginko biloba.

Faucon crécerelle à l'affût
Faucon crécerelle à l'affût
Faucon crécerelle à l'affût
Faucon crécerelle à l'affût
Faucon crécerelle à l'affût
Faucon crécerelle à l'affût
Faucon crécerelle à l'affût

Après de longues minutes d'observation, c'est le départ en piqué sur la cible : en l'occurrence un insecte (difficile à identifier, sans doute un coléoptère vu du dessous...).
 

Après avoir guetté sur place une autre opportunité, Falco reprend les airs pour retrouver une vue plus large de son terrain de chasse.

Faucon crécerelle à l'affût
Faucon crécerelle à l'affût
Faucon crécerelle à l'affût
Faucon crécerelle à l'affût
Faucon crécerelle à l'affût

Plus de détails sur oiseaux.net

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité
Coucou, je t'ai vu !

Tout le monde connaît le chant printanier du Coucou gris (Cuculus canorus).
Mais qui est capable de reconnaître au premier coup d'œil cet espèce de gros pigeon gris toujours posé trop loin, trop haut. ? Car généralement, il circule de sommet d'arbre en sommet d'arbre... Quand il ne fait pas de mauvais coup en déposant un œuf dans le nid d'un voisin...

Peu d'observateurs  peuvent donc se vanter de l'avoir côtoyé et de connaître le plumage clair strié qu'il cache sous ses ailes grises.


Ce 25 avril, par temps très gris, un Coucou a décidé de s'exposer et de s'égosiller longtemps en haut d'un de nos grands Peupliers, ce qui permet de le photographier en digiscopie.

Coucou, je t'ai vu !
Coucou, je t'ai vu !
Coucou, je t'ai vu !
Coucou, je t'ai vu !
Coucou, je t'ai vu !
Coucou, je t'ai vu !
Coucou, je t'ai vu !
Coucou, je t'ai vu !
Coucou, je t'ai vu !

Puis il s'envole et disparaît... Mais la répétition de son "coucou" familier dans les frondaisons basses des dits peupliers laisse entendre qu'il est toujours là, encore plus prêt !

Mais malgré des rapprochements précautionneux, impossible de le distinguer au milieu des feuillages maintenant bien garnis.


A force de rapprochements,le Coucou s'enfuit... Mais on l'entend à nouveau, assez proche. Effectivement,il s'est reposé à quelques dizaines de mètres, au sommet bien dégagé d'un cerisier mort.

Une rare occasion de le "mitrailler" au téléobjectif...

Coucou, je t'ai vu !
Coucou, je t'ai vu !

... Jusqu'à un envol final.

Coucou, je t'ai vu !
Coucou, je t'ai vu !

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Publié le par Jim
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Regards sur la Loire

05/04/2017 - Dans le décor enchanteur du Mont, une trentaine d'élèves de seconde de la Maison Familiale rurale de Chaingy ont "planché" pendant deux heures. Pour cela, des groupes de six sont constitués.
 

Sujet du jour : le paysage de Loire incomparable qui s'étale devant le coteau sur plusieurs kilomètres, entre Jargeau et Bou, et en profondeur jusqu'aux collines de Sologne.

D'abord les perceptions immédiates quand on aborde ce paysage très ouvert et grandiose.

Puis une analyse complète des composants de toute nature, fixes ou mobiles, et des diverses sensations reçues au long du temps passé sur place.

Enfin les dynamiques qui peuvent modifier ce paysage dans l'immédiat, à court terme ou à plus long terme , comme les intempéries, les saisons, les empreintes de l'homme...

Ces analyses s'accompagnent de la réalisation d'un dessin.

 

Regards sur la Loire

Le "débriefing"  commence par la présentation des travaux de groupe, thème par thème.

 

Puis l'animateur reprend tous ces thèmes en s'appuyant sur un magnifique texte de Maurice Genevoix : il y est décrit précisément ce paysage, vu par l'écrivain quand il découvrit "sa" maison à un kilomètre en amont sur le coteau, aux Vernelles.

 

Dans ce texte, on trouve, magnifiées par son langage poétique, toutes les réponses à l'exercice : les perceptions immédiates, les composants, les sensations et les dynamiques qui constituent ce paysage merveilleux - à juste raison classé Patrimoine Mondial.

Regards sur la Loire

 « D’abord, de l’est à l’ouest, deux lieues et demie de fleuve libre, une allée d’eau offerte au ciel, aux jeux et aux caprices du vent, large de trois cent cinquante mètres. Sur la rive opposée, tout le val, semé de métairies, diapré de blés en herbe, de sainfoins roses, de colzas en fleur, de labours roses aussi, de moissons fauves, poudré de neige aux ombres bleues.

 Et tout cela dans une même minute, aussi fluide, aussi changeant que le miroitement des eaux glauques, grises, bleues, rosies encore en transparence par l’af­fleurement des grèves sous les courants.

Et tout cela est donné, prodigué, jusqu'à suffoquer un peu à l’instant du premier assaut. » (…)

« Le monde est là, qui va sa vie : l'eau qui glisse, le nuage qui s'y reflète, les vols de migrateurs dans le haut vent des équinoxes.»

 

Les jours à venir s'annoncent sous les meilleurs auspices, la végétation explose avec des floraisons magiques : c'est le moment de venir se promener avec les enfants sur les rives de notre beau fleuve, et de profiter de longs regards sur sa beauté, sur sa faune, sur sa ripisylve....

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité
Coucou, nous voilà !

Premier "coucou" entendu aux environs, premier Coucou gris (Cuculus canorus) de retour pour la saison.

Coucou, nous voilà !

Et premières Sternes pierregarin (Sterna hirundo) en vol sur la Loire.

Coucou, nous voilà !

Le printemps est là, plus aucun doute !

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Publié le par Jim
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Matin des brumes

29/03/2017 - 7h 45 - Des bancs de brumes découpent horizontalement le paysage du Val, lui donnant un aspect tout à fait inhabituel, même si c'est très souvent qu'on le voit changer de lumières et de couleurs.

Matin des brumes
Matin des brumes
Matin des brumes
Matin des brumes
Matin des brumes
Matin des brumes
Matin des brumes

Progressivement, le soleil vient caresser les feuillages naissants de la végétation sur les îles et les berges, faisant éclater leurs couleurs tendres.

Un moment de poésie, aussi fugace que magique, qui ouvre le printemps et marque l'explosion de millions de bourgeons comme l'ouverture de floraisons spectaculaires...

Matin des brumes
Matin des brumes
Matin des brumes
Matin des brumes
Matin des brumes
Matin des brumes

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