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Loire & biodiversité

Loire & biodiversité

Pour vous, nous illustrons ici l'exceptionnelle biodiversité que l'on peut rencontrer près de la Loire à Mardié, et plus largement dans le Val de Loire du Loiret ; biodiversité remarquable... mais hélas menacée par un absurde projet de déviation routière datant du siècle dernier, avec franchissements du grand fleuve. Notre association MARDIEVAL s'y oppose durablement (voir notre site http://le-castor-enerve.fr/). Nous avons entrepris de valoriser ces richesses naturelles, et nous refusons qu'elles soient inutilement détruites !

Publié le par Jim
Publié dans : #Portrait

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Rose de Noël, c'est un des noms familiers que l'on attribue à l'Hellébore noire (Helleborus niger). Parmi d'autres comme herbe aux fous, pied de griffon, pied de lion, patte d’ours, rose de serpent ou pain de couleuvre.

La rose de Noël doit ce nom au fait qu'elle est une des rares plantes vivaces à pouvoir fleurir pendant une grande partie de l'hiver dans nos jardins. Et à l'intérieur, en pot, si l'on veut vraiment les fleurs pour les fêtes de Noël !
De la famille des Renonculacées, très robuste et préférant la mi-ombre sur des sols légers, frais et calcaires, elle dispose d'un feuillage persistant vert sombre et de fleurs blanches qui peuvent se teinter de rose à l'extérieur.
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L’Hellébore noire étant plutôt blanche, on doit savoir qu'elle ne doit pas son nom à la teinte de ses fleurs mais à celle de sa racine.
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Les variétés horticoles que nous plantons dans nos jardins ou que nous trouvons chez les fleuristes sont issues des espèces sauvages du genre Helleborus.
 
Chez nous, les plus communes de ces Hellébores sauvages sont l' Hellébore fétide (Helleborus foetidus L.) et l'Hellébore verte (Helleborus viridis L.). On les trouve répertoriées dans les fiches botaniques du site " Préservons la nature" (que nous remercions de nous autoriser à emprunter ces photos, en l'occurence celles de la viridis) :
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Jean de La Fontaine a popularisé les effets médicinaux des " quatre grains d'ellébore" dans sa fable "Le Lièvre et la Tortue", mais peut être à tort : il pourrait y avoir confusion avec ceux du Vératre blanc... et au contraire, l'Hellébore noire est très toxique.
D'ailleurs, jadis, elle était considérée comme une plante magique associée à la magie noire.
Selon la légende, lorsque le bétail paraissait empoisonné, il fallait lui percer l'oreille et y glisser un fragment de racine de Rose de Noël et l'animal était rétabli en 24 heures (Wikipedia).

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Publié le par Jim
Publié dans : #Espèces et territoires

A l'occasion des fêtes de fin d'année, revoici notre jeu du spicilège. Il vous amènera à "revisiter" l'année 2014 à travers les meilleurs des 100 articles publiés depuis un an, des nouveaux albums mis en ligne ou complétés par des centaines de photos, ainsi que dans une des 10 Balbu-lettres qui vous ont conté la reproduction réussie sur l'aire de Balbuzards pêcheurs de Mardié.


Règle du jeu : chaque gros-plan figurant dans un des dix-huit carrés doit vous permettre d'identifier un article, un album ou éventuellement une Balbu-lettre de ce blog.

Exemple à voir dans l'article "Les clés du spicilège".

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A gagner : Une photo A4  de J.-M. Salomon, encadrée 30x40 sous passe-partout, à choisir et à prendre (au printemps) à Mardié (valeur 25€).
Cette année encore, dix-huit photos à identifier... et un délai confortable.

 

Le gagnant sera, soit le premier à avoir donné les dix-huit bons résultats, soit celui qui aura envoyé les meilleurs résultats à la date du 5 janvier à minuit.

 

 

Vos résultats sont à envoyer par courriel à l'adresse le-castor-enerve@orange.fr  .

 

Les articles devront être repérés par leur titre et leur date.

Les albums par leurs noms et par le code de la photo-source ou le nom du dessin.

Les Balbu-lettres par leur numéro s'il y a lieu.

 

Bonne chance !

* SPICILÈGE, subst. masc.
Rare. Recueil de notes, de documents, de textes.

(Le mot proche florilège, s'applique plutôt aux oeuvres littéraires.)

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Publié le par Jim
Publié dans : #Espèces et territoires

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Toujours à l'automne : après les grands oiseaux blancs, voici les noirs...

 

Le passage rapide d'une douzaine d'oiseaux noirs  de belle envergure nous amène à lever la tête et à observer le vol en commando de Grands cormorans (Phalacrocorax carbo). Mais ce petit groupe n'est qu'une avant-garde : plus haut, ils arrivent nombreux... mais visiblement moins pressés.

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Tandis que tout près défilent les deniers du groupe d'en bas.

Soudain, des formations qui semblent partir ailleurs...

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Puis qui reviennent, se regroupent, et commencent à tourner en rond.
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S'engage alors un gigantesque ballet aérien dans lesquels les flux vont et viennent, se croisent, se superposent, plongent ou s'élèvent...

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Et progressivement s'ordonnent...
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... pour finalement reprendre le périple vers l'est.

 

Le Grand cormoran  a un vol puissant avec des battements fermes et des glissés occasionnels. Ses vols en formation au dessus de la Loire sont  souvent spectaculaires.

 

Mais c'est aussi un champion de plongée et de pêche sous-marine : nous l'avons déjà évoqué dans notre article "Parmi les mal-aimés : le grand cormoran" du 30/09/12. Avec les habituelles séances de séchage du plumage sur un rocher ou un banc de sable, grâce auxquelles nous disposons de belles occasions d'observer cet oiseau aux qualités remarquables.

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Plus de détails sur oiseaux.net.

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Publié le par Jim
Publié dans : #Espèces et territoires

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En quête de couleurs vives pour lutter contre la morosité de saison, retour sur début septembre, et sur la trop courte période pendant laquelle, cette année, nous avons pû approcher notre ami le Martin pêcheur.

 

Vous connaissez le territoire que nous observons : un couloir du fleuve entre la forêt-galerie du Castor sur sa rive nord et un îlot pas trop végétalisé. La faible profondeur en période d'étiage favorise l'émergence de rochers et l'échouage de flottants qui constituent autant de perchoirs... moins attractifs néanmoins que ceux que nous installons devant notre affût, un vers l'amont, un vers l'aval !
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                                                                                                                                                                               (montage)
Ce qui nous donne des belles occasions de photographier, au téléojectif ou en digiscopie, notre oiseau en gros plans très nets, ou des scènes inédites comme celles des "prises de bec" de l'an dernier (Notre article "Exclusivité : "on se donne des gros becs ?"" du 23/12/13). Ou encore de filmer en digiscopie puisque le compact placé derrière l'oculaire de la lunette dispose de cette fonction.

 

Nous vous offrons ici deux de ces courtes séquences en gros plans filmées le 4 septembre dernier.

Un petit conseil : élevez le son si vous voulez écouter la Loire...

 

   
Le jeune Martin pêcheur de l'année, reconnaissable à ses pieds encore noirs, est tranquille sur notre perchoir. Il se toilette, se retourne, puis éjecte vivement une fiente...

Soudain, le voici en alerte : il a probablement vu passer un autre Martin, ou entendu son sifflement. Il devient très nerveux, se redresse, sautille, se retourne, et prend des postures de combattant pour bien faire voir que c'est son territoire.
L'alerte terminée, il reste attentif à tout ce qui peut se passer autour de lui. Enfin, après une nouvelle défécation, il s'envole vers la suite de son parcours territorial.

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Publié le par Jim
Publié dans : #Espèces et territoires

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Pendant l'année 2014 qui s'achève, trop d'autres sujets nous ont mobilisés, et nous avons un peu oublié les lépidoptères : ces papillons que nous avons toujours beaucoup de plaisir à voir voleter ou à admirer posés . Avec des formes, des dessins et des couleurs étonamment variés et surprenants, comme nous les offre le Paon du jour (Inachis io) qui pourtant vient d'une vilaine chenille noire nourrie d'Orties.

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Nous les admirons, mais de moins en moins puisque, selon certains évaluateurs, "en France comme en Europe, les papillons des prairies ont régressé de 50 % entre 1990 et 2011, principalement en raison de la dégradation progressive des écosystèmes, de l'agriculture intensive ou encore du réchauffement climatique". Le Demi-deuil (Melanargia galathea) (ci-dessus) dont l'élégance réside dans le quadrillage noir et blanc, est heureusement encore assez répandu dans toute la France.

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Pour participer à la protection de nos papillons, il faut bien les connaître. En commençant par les plus fréquemment rencontrés... mais dont les noms, souvent pittoresques, ne nous sont pas forcément aussi familiers que l'on pourrait le croire. Ainsi, celui-ci se nomme de façon inattendue Carte géographique (Araschnia levana) : référence au quadrillage du dessous des ailes qui peut évoquer le réseau routier dessiné sur une carte.

Particulièrement remarquable, le Machaon (Papilio machaon gorganus) est l'une de nos espèces les plus spectaculaires, notamment par sa taille.
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Pourtant, on peut réussire à le confondre avec le Flambé (Iphiclides podalirius) dont la taille et les couleurs sont assez voisines ; mais dont les dessins sont moins structurés, et qui possède une longue double queue.

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Les choses se compliquent avec certaines familles qui regroupent des dizaines, voire des centaines d'espèces ne se différenciant que par certains détails peu caractéristiques. C'est le cas des Lycaenidae et des Azurés qui en font partie. Le bel Azuré commun (Polyommatus icarus), connu aussi sous le nom d'Argus bleu, attire partout le regard avec le dessus des ailes bleu brillant  - pour ce qui est des mâles -. Il est au centre d'une constellation d'espèces voisines plus ou moins rares, qui ne se distinguent que par la largeur ou l'absence de bandes blanches en bordure du bleu, ou par la variation des taches au recto ou au verso des ailes.
Une identification précise nécessite donc en pratique de capturer l'insecte.
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Posé, celui-ci se laisse rarement voir sous toutes les coutures !


Encore les Azurés présentent-ils des couleurs chatoyantes. Chez les Nymphalidae Satyrinae, dont les teintes sont plus proches des feuilles d'automne, on doit souvent compter les ocelles, ces taches en forme d'yeux qui garnissent les bords des ailes, et des points qui traînent ici et là.
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On arrive ainsi à distinguer laborieusement, par exemple, le Myrtil (Maniola jurtina) de l'Amaryllis (Pyronia tithonus)... et de toute une série de Moirés.

Mais cette photo d'accouplement montre que mâle et femelle n'ont pas forcément le même habillage, ce qui complique encore notre affaire.
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Nous avons fait abstraction jusqu'ici des conditions climatiques. Pourtant, la rosée d'un matin frais...
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Toutes ces photos, et d'autres que vous ne connaissez peut-être pas, complètent notre Album 3 - Papillons que nous vous invitons à revisiter...

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité

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Notre  Album 8 - Champignons a été mis en ligne le 11/11 dernier.
Depuis, combien avez-vous été à le visiter ?  11 !


11 seulement, alors que vous êtes 160 abonnés à avoir été automatiquement informés !

Pas très encourageant que ces 120 photos aient été ainsi boudées, alors que nous préparons la mise en ligne d'un album de 200 photos des Balbuzards pêcheurs de la reproduction 2014 !

 

Alors, SVP, un petit effort... Pour, je crois, un bon moment de plaisir !

Cliquez sur Album 8 - Champignons , ou sur l'image du petit Cèpe dans la colonne de droite de votre bog.

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Publié le par Jim
Publié dans : #Espèces et territoires

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Les errances de Barbie (notre article Rose thomise barbie - suite 2 : les errances…du 05/11/14) se prolongent jusqu'au 20 août.

Notre Thomise enflée s'est éloignée progressivement du secteur où l'Ail des vignes est le plus dense, et est entrée dans une bande de courtes graminées sèches. C'est là que nous l'observons et la photographions en dernier.

Il faut dire que le petit massif est maintenant presque complètement défleuri...
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... en comparaison de ce qu'il était en juin et juillet :
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Le 21 août, nous avons beau scruter les graminées ; pius rechercher Barbie dans tout le massif, rien à faire. Il faut se résigner : la Thomise rose a disparu, elle s'est littéralement évaporée !

Dans les jours qui suivent, nous y retournons en variant les moments, en scrutant la végétation cm² par cm². Rien !

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Comme souvent des Pies bavardes viennent traîner pas loin sur la prairie, et même parfois rentrent dans le massif, nous en venons à soupçonner qu'une d'entre elles ait pu croquer notre Araignée.

 

Mais l'obstination est payante : huit jours après, devant les graminées où nous avions vu Barbie pour la dernière fois, notre attention est attirée par une boule blanche entremêlée aux herbes :
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Avec, sur le côté et vers l'arrière, une silhouette rose... familière !

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Miracle ! Non seulement Barbie est retrouvée, mais, confirmant ce que nous avions "deviné", elle portait bien des oeufs dans son opisthosome (abdomen) gonflé à bloc. La finalité de ses errances était donc de trouver un emplacement discret pour contruire et attacher un cocon - assez discret pour qu'il ait échappé à notre regard - et y déposer ses oeufs.

Vérification : sortant de sa "planque" à l'arrière du cocon pour on ne sait quelle inspection, Barbie expose son opisthosome complètement "dégonflé" et fripé :
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D'autant qu'après sa ponte, la mère ne quitte plus le cocon, cesse toute chasse et donc toute alimentation, et va se laisser mourir d'épuisement jusqu'au moment de la naissance de ses petits.

En attendant, pendant les huit jours suivants, Barbie réinsérée derrière son cocon est à nouveau invisible ou quasi-invisible...
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... à moins qu'on aille la traquer sur le côté !
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Curieusement, un jour, nous notons la présence dans les pattes de Barbie de ce qui ressemble à des Fourmis volantes. Une opportuniste rupture du jeûne ? 
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Le 4 août, la couleur rose se devine encore derrière le cocon.
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Mais le lendemain... Plus rien : ni cocon, ni petits, ni Barbie morte ou vivante...

Un nouveau mystère, mais qui, lui, n'aura jamais de solution.

 

Si, comme on peut l'espérer, l'éclosion a eu lieu, ça se sera passé à peu près comme c'est raconté sur le site "BALADES ENTOMOLOGIQUES". dont la photo ci-après est extraite.

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Voilà la jolie histoire de notre amie Barbie, la rose Thomise enflée, cruelle et maternelle à la fois. Et qui, nous l'espérons, aura réconcilié les arachnophobes avec une espèce non seulement très fréquentable, mais même pleine de charmes...

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité

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Oui, à nouveau un peu (ou beaucoup) de patience : la Balbu-lettre N°12 (et dernière de la saison) est en préparation, et sera servie bientôt à ses abonnés.Oui, nous avons beaucoup de retard dans sa publication.


La fin de notre récit de cette reproduction parfaitement réussie des Balbuzards pêcheurs, en 2014, sur l'aire du Grand Bois à Mardié, va se situer pendant ce mois d'août où le nid est progressivement déserté, et le ciel de plus en plus fréquenté.

Car c'est dans ce court laps de temps que les trois jeunes doivent acquérir la puissance des adultes et tous les moyens d'être autonomes. Si Clem n'avait pas été un peu "à la traîne", on n'aurait plus vu grand chose en haut du Séquoia... ou dans sa proximité !

 

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Quand septembre arrive, à part des passages imprévisibles de l'un de nos amis ou plus rarement de plusieurs groupés, ça sent la dispersion...

Vous verrez cette dernière photo de Clem encore sur la Loire : elle est datée du 10 septembre.

 

Au 15 septembre, nos trois jeunes et leurs deux parents reproducteurs sont certainement tous partis en migration vers le grand sud.

Retour de Sylva et Titom : vers la mi-mars 2015, sur "leur" aire.

Retour de leurs jeunes : pas avant 2016 ou 2017, dans le secteur... mais avec la préoccupation d'avoir à construire ou trouver un nid.

 

Ce n'est qu'un "Au revoir"...

 

Bref, notre "saga" est loin d'être finie.

D'autant que nous avons des projets pour vous en offrir plus de visibilité...

 

A suivre...

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Publié le par Jim
Publié dans : #Espèces et territoires

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L'automne est la grande saison des champignons. Avant qu'il ne s'efface devant l'hiver, nous voulions par quelques images vous rappeller la richesse du règne fongique (évoquée dans notre article  A l'automne, le règne fongique du 03/12/2011) : formes, couleurs, odeurs, goûts ; variété des modes de développement et de reproduction ; et bien sûr, nombre d'espèces : 1,5 millions sur la planète, 15 000 espèces connues en France... et plus modestement au moins 150 espèces identifiables dans nos bois.


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Mais voilà : faute d'être un grand mycologue, et faute de temps suffisant à consacrer à l'identification des moins connues, nous vous offrons cette petite galerie sans identification des espèces.

Si l'un d'entre vous voulait bien nous faire ce travail, il recevrait certainement une petite récompense...

 

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Mais cette galerie est là aussi pour vous annoncer la mise en ligne de notre Album 8 - Champignons, avec pour le moment plus de 120 photos.
Belle promenade dans nos sous-bois et sur nos prairies...

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Mais voilà : faute d'être un grand mycologue, et faute de temps suffisant à consacrer à l'identification des moins connues, nous vous offrons cet album sans identification complète des espèces.

Si l'un d'entre vous voulait bien nous finaliser ce travail, il recevrait certainement une jolie récompense ;-)

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D'ailleurs, toutes les informations sont disponibles sur d'excellents sites dédiés au règne fongique sur Internet, comme : Mycorance, ou Mycologia34, ou Identifier les champignons...

 

Bonne chance !

 

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Publié le par Jim
Publié dans : #Espèces et territoires

Pendant la première semaine de nos observations, Barbie était toujours au même endroit, à l'affût sur "sa" fleur d'Aïl des vignes. Mais voilà : la météo s'est dégradée, et progressivement, sous la pluie et avec les rafales de vent, les insectes pollinisateurs qui venaient butiner sur la prairie fleurie se sont singulièrement raréfiés.

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Alors notre Thomise enflée a entrepris des déplacements erratiques, allant même s'installer sur des végétaux lui faisant perdre la vertu piègeuse que lui procurait jusque là son homochromie.

 

En plus, les fleurs d'Aïl des vignes étaient pour la plupart en fin de course : en se désséchant, elles avaient perdu leur jolie couleur rose.
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L'installation passagère sur un Pissenlit nous a fait espérer un moment un changement de couleur (voir notre article Rose thomise barbie - suite 1 : une reine du mimétisme du 12/10/14).
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Malheureusement, il n'en a rien été. Barbie est partie plus loin. Sur un autre Pissenlit, mais déjà en graines.
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Au bout de quelques jours, Barbie n'avait toujours rien capturé. Apitoyés et/ou inquiets, nous avons pris l'initiative - déconseillée - d'intervenir pour replacer l'araignée sur une fleur d'Aïl encore un peu rose...

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Reprise des affûts...

 

... et bingo, capture d'une proie, une Abeille domestique !

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Mais c'est la dernière prise de nourriture constatée.

 

Le vent s'étant levé, Barbie entreprend de nouer avec ses fils de soie plusieurs fleurs :

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Ainsi son support est-il parfaitement stabilisé malgré les bourrasques.

 

Mais Barbie, visiblement, ne tient plus en place.  Elle déménage encore...
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Sur son thorax qui semble de plus en plus... enflé, on orifice très visible d'où semblent poindre des sortes de grains jaunes...

Y aurait-il un rapport avec ces errances répétées ?

 

A suivre

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