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Loire & biodiversité

Loire & biodiversité

Pour vous, nous illustrons ici l'exceptionnelle biodiversité que l'on peut rencontrer près de la Loire à Mardié, et plus largement dans le Val de Loire du Loiret ; biodiversité remarquable... mais hélas menacée par un absurde projet de déviation routière datant du siècle dernier, avec franchissements du grand fleuve. Notre association MARDIEVAL s'y oppose durablement (voir notre site http://le-castor-enerve.fr/). Nous avons entrepris de valoriser ces richesses naturelles, et nous refusons qu'elles soient inutilement détruites !

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Publié le par Jim
Publié dans : #Observations

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04/08/2014 - Quelle est donc cette étrange bestiole à longs poils qui se glisse à toute vitesse dans l'herbe rase ? Si elle avait une autre taille, on aurait dit un petit mammifère, un Mustélidé, un Echidné, un Hérisson peut-être ?

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Mauvaise pioche : il ne s'agit que d'une chenille aux pilosités exceptionnellement développées, celle de L'Ecaille martre (Arctia caja).

Il faut de la chance pour la voir : "polyphage", c'est à dire se nourrissant de n'importe quel végétal, elle ne se déplace qu'en fin de croissance pour chercher un lieu de nymphose.  Et là, c'est un fameux "sprint" droit devant, avec une célérité étonnante.

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Sprint interrompu en cas de menace :

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La chenille se met alors en couronne et hérisse ses poils, à l'instar du Hérisson... D'où son surnom.

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A noter aussi sur les flancs une constellation de petits points blancs.

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La rencontre de sa chenille témoigne de la présence sur le territoire de l'Arctia caja. Mais nous ne l'avons jamais contactée. A la différence d'une Ecaille proche, l'Ecaille chinée.
Les photos du papillon sont donc empruntées sur Internet.

 

Plus d'informations sur  insectes.net

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Publié le par Jim
Publié dans : #Observations

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Attention ! Voici la dernière photo de la criminelle en planque... Oui, ce gros berlingot appétissant qui semble avoir doublé de volume depuis hier.

 

Pas surprenant :

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30/07/2014 - 15 h - Ce sont maintenant deux Abeilles qui ont été capturées par la criminelle, et qui sont entre ses pattes en position d'être siphonnées !

 

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31/07/2014 - 15 h - Et une victime innocente de plus, encore toute fraîche ! Preuve est faite que la tueuse rose fait des ravages.

Dire que les apiculteurs mettent en cause les pesticides Gaucho, Régent et Cruiser concernant la chute des effectifs de leurs ruches ! Et si c'était la Thomise enflée qu'il fallait finalement incriminer ?

En tout cas, cette Araignée porte bien son nom : on comprend pourquoi  en 24 h, son abdomen a déjà tant enflé !

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Publié le par Jim
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30/07/2014 - 17 h - Insatiable, notre Thomise enflée ! Sauf que cette fois-ci, l'Araignée-Barbie ne s'est pas attaquée à une vilaine grosse mouche beurk, mais à une sympathique Apis mellifera, une simple ouvrière en plein boulot...

Devant ce crime terroriste, que font les syndicats ? Grève générale !

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Publié le par Jim
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30/07/2014 - 15 h - Que peut donc bien faire ici ce Diptère, les pattes en l'air ? Il semble butiner avidement cette jolie fleur d'Ail des vignes (Allium vineale) ; mais pour cela, il paraît étrangement immobile...

 

Effectivement, ce n'est pas la mouche qui butine la fleur, mais une charmante Thomise enflée (Thomisus onustus) femelle, habillée de couleur rose, qui butine la mouche !

Cette "Araignée crabe" est une des championnes de l'homochromie : en quelques jours, elle peut prendre la couleur exacte de la fleur support, et piéger ainsi, sans recours à aucune toile, les insectes qui visitent ces fleurs, notamment les pollinisateurs. De plus, en se fondant  dans son milieu, cette prédatrice échappe aussi à ses prédateurs.
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Ceci dit, notre mouche bouge encore... Si, si !

En effet, quelque temps après, elle se retrouve toute retournée : signe tout simplement que l'araignée a commencé à la consommer, car c'est le contenu de l'abdomen qui intéresse avant tout la prédatrice.

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Voilà donc une charmante petite bête, susceptible de réconcilier les propriétaires de poupées Barbie avec la gente arachnéenne qui plus souvent horrifie celles-ci.

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Cette Thomise enflée, sur laquelle vous trouverez des détails sur Wikipedia, est de la même famille des Thomisus que la Thomise variable qui a fait l'objet de notre article "Comment la Thomise atomise ses prises" du 16/10/11.

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Publié le par Jim
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Entre deux tempêtes, profitons des vues positives du paysage. Par exemple, de cette vue du magnifique pont de Jargeau saturé de véhicules... (Ca doit être une heure de pointe ;-))

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Comme nous l'avons déjà noté, les rives sont magnifiées cette année par des floraisons exceptionnelles de Salicaires.

 

Malgré d'incessants épisodes d'intempéries, la Loire s'est installée depuis un bon moment dans un régime d'étiage sévère (-0,80 m).
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L'affleurement d'un maximum de bancs de sable ou de graviers et de rochers fournit à l'avifaune des lieux d'évolution ou de station exceptionnels... par beau temps. Cette Bergeronnette grise en profite pour y faire sa gymnastique.
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De nouveaux territoires de pêche sont rendus accessibles également pour les Ardéidés...
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... ou pour les Limicoles, comme cette bande de Chevaliers gambette.
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Le Martin pêcheur réapparaît. Non, pas le, mais deux Martins pêcheurs.
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Un groupe de Cygnes tuberculés fréquente encore le secteur.
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Mais, décidement, la pluie non seulement ne nous lâche pas, mais elle redouble, dans des épisodes durables qui s'enchaînent les uns aux autres.
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Le Balbuzard pêcheur qui a l'obligation de nourrir sa nichée tente pourtant sa chance en plein orage.

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Le 9 juillet, la Loire remonte brusquement de plusieurs dizaines de centimètres par jour. Le 11 à minuit, elle a pris 50 cm, et le 13 au soir, elle sera revenue à 0.

Conséquence dramatique inévitable sur les nichées de Sternes naines : Cette année, désertant l'île aux oiseaux de Bou/Sandillon, ainsi que les îlots de graviers devant le Mont pris par la végétation, elles s'étaient installées sur un banc de sable découvert à 750 mètres en amont.
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Le site est trop éloigné pour faire des observations précises. A la lunette, depuis le Belvédère Genevoix du Mont, nous avions décompté une quinzaine de nids - les points blancs sur la photo ci-dessus -. Les éclosions avaient eu lieu une semaine ou deux avant, mais les poussins n'étaient pas encore à l'envol.

Voici la meilleure digiscopie issue de nos tentatives, malgré la distance et la faible lumière.
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Et le souvenir des dernières reproductions réussies dans ce secteur de la Loire, en... 2011 !
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Les reproductions des Sternes sont parmi les plus risquées qui soient : en effet, le nid est juste un creux dans le sable ou les graviers d'un ilôt ; les oeufs, puis les poussins sont censés échapper à leurs prédateurs grâce à leurs taches et à leur homochromie qui les fait confondre avec le sol. Mais les crues du fleuve sont assez fréquentes dans la période de reproduction, et peuvent comproettre l'ensemble des nids établis trop bas. Comme la végétation s'empare actuellement de tous ces îlots et bancs de sables pour peu qu'ils se stabilisent et restent souvent émergés, les oiseaux se résignent à des installations trop basses.


Si les poussins ont échappé aux prédateurs naturels, aux crues et aux intempéries, ils ne sont pas encore sauvés. L'homme peut leur donner le coup de grâce. Malgré des avertissements ou des panneaux pas forcément bien placés et parfois emportés par l'eau, les kayakistes sont friands des îles pour leurs haltes, leurs nuits ou leurs besoins primaires : ils peuvent piétiner les nids sans s'en apercevoir !

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Et on trouve aussi, hélas, phlétore d'irresponsables "amoureux de la nature" qui n'en ont aucune connaissance et/ou aucun respect. Ainsi cet homme qui de façon récurrente et depuis longtemps lâche ses molosses précisément sur les îlots recevant ce type de nidification. Ils courent partout librement à des dizaines de mètres en avant, mettant en fuite tous les oiseaux... capables de s'enfuir. Inutile de dire ce qui peut advenir d'un nid de Sternes !
Nous avons effectué des signalements à l'ONCFS, identifié le véhicule du Monsieur et alerté de sa présence (parfois accompagnée). Nos gardiens de la faune sauvage devaient (c'est un minimum) lui expliquer les risques que ses chiens faisaient encourir aux oiseaux. Las, le seul résultat tangible est que cet homme est revenu avec trois chiens au lieu de deux... Et jette vers nous désormais des regards affectueux lorsqu'il nous voit au passage. No comment...

 

Pendant que nous y sommes, parlons des Hirondelles de rivage. Après l'effondrement de la falaise de la rive sud à l'emplacement des plus grandes densités de nids, entre trente et quarante cavités épargnées avaient quand même été visitées un moment par les migrateurs de retour. Mais tout laisse à penser que cette petite colonie a trouvé une meilleure solution : nous n'avons plus observé les envols ou les retours sur ces nids, même si à certains moments on voit passer des Hirondelles de rivage.

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Publié le par Jim
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07/07/2014 - 18h30 - Au fond de la prairie du Mont, au sommet d'un des grands Peupliers, la silhouette inhabituelle d'un oiseau intrigue : long bec pointu, tête surmontée d'une autre excroissance effilée. Une huppe ! Vérification à la lunette : une Huppe fasciée (Upupa epops) tape l'écorce, à la recherche de quelque larve cachée...

Pas le temps de se mettre en digiscopie : elle s'envole, traverse la prairie, vient se poser sur notre toit. Puis descend se poser sur la prairie rase.  Au moment de l'atterrissage, sa huppe se déploie quelques instants.
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Sur la prairie, à l'instar du Pic vert et de nombreux oiseaux piqueurs, son bec arqué va s'activer à piquer le sol, toujours pour la recherche de nourriture :

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La présence d'une Huppe fasciée à Latingy nous avait été signalée la veille par notre ami Dominique Deberne.
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Si vous avez un jardin à Mardié avec un gazon bien tondu, ou encore mieux une prairie très fréquentée par toutes sortes de petites bestioles souterraines, soyez attentifs : cet oiseau spectaculaire et pas trop farouche pourrait vous faire une surprise en venant y faire un tour...

 

La Huppe fasciée est plus familière du sud de la France que de nos régions septentrionales. Mais elle avait déjà été contactée ici au moins trois fois dans les dernières années.

Nous lui avons d'ailleurs installé un nichoir... qui a beaucoup plu aux mésanges !

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Nous consacrerons bientôt à la Huppe fasciée un portrait complet.

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Publié le par Jim
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Comme on peut le comprendre en regardant la vidéo qui suit, les petits Eperviers suivent avec attention tout ce qui se passe en bas, au pied de leur Chêne. Depuis les sifflements d'alerte de leurs parents, ils sursautent au moindre craquement,  ils s'inquiètent des pas qui résonnent sur le chemin ou qui froissent  bruyamment la végétation sèche des sous-bois... 


Sèche... Ce n'est plus le cas en ce 28 juin : les averses se sont succédé depuis des heures. Au passage au P0, nous avons vu Sylva, trempée à force de protéger ses petits de la pluie, tenter de sécher ses ailes depuis le haut du perchoir en les étendant comme le font habituellement les Cormorans ! 

 

Alors que quelques gouttes annoncent une nouvelle averse, ce sont cette fois quatre petits qui sont visibles simultanément : un d'entre eux bien dressé en vue, un autre couché à ses pieds, les deux autres plus ou moins dissimulés par les grosses branches.  

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Le temps de se caler dans l'axe d'un improbable couloir de vision à peu près dégagé, de stabiliser au mieux le tripode  support de la lunette, et de régler la digiscopie, l'averse s'est intensifiée et tourne au déluge. Dans ce film, tandis que son bruit est de plus en plus présent et même qu'elle devient bien visible, les petits rapaces subissent la pluie stoïquement sans broncher. 

Les intempéries, fortes pluies ou même grêle, sont une cause de la mortalité statistiquement élevée lors de la reproduction des oiseaux. Les nids des rapaces sont peu ou pas protégés, el très vite la progéniture devient trop volumineuse pour que la mère puisse efficacement la recouvrir en totalité, même avec avec ses ailes déployées...

 

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Publié le par Jim
Publié dans : #Observations

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Trois poussins encore couverts de leurs duvets blancs, et dont on voit au moins un œil ci-dessous ; et deux autres, sauf erreur, qui disposent déjà d'un plumage foncé marquant une maturité nettement supérieure : c'est ce que nous avons pu identifier sur un nid d'Epervier nouvellement repéré par Cyril Maurer près d'une allée du Grand bois.

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En 2010, l'envol bruyant de juvéniles d'Epervier d'Europe avait été remarqué dans ce secteur précis du Grand bois. Il s'était renouvelé les années suivantes, mais le nid, situé dans l'embranchement haut d'un chêne élancé, n'avait pas été repéré jusqu'à présent.

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Bien dissimulé par le feuillage du Chêne, le nid laisse difficilement voir ses habitants... Notamment les plus remuants, les "ados" en quelque sorte : plusieurs vues de leurs plumes rectrices, mais pas de portraits plein champ pour le moment...

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Les écarts particulièrement visibles dans la maturité des poussins trouvent une explication sur oiseaux.net :
"La ponte comprend habituellement de 4 à 6 œufs. Ces derniers sont déposés dès le début du mois de mai ou au mois de juin, avec un intervalle de 2 jours entre chaque œuf. Chaque œuf est couvé en moyenne pendant 33 à 35 jours, mais compte-tenu de la ponte échelonnée, l'incubation peut durer jusqu'à 42 jours au total. Les oisillons restent au nid pendant 24 à 30 jours ".
Compte tenu de la croissance rapide des oiseaux, un écart de 5x2 = 10 jours conduit à des différences physiques importantes.

 

Bientôt, une vidéo de plusieurs minutes sera mise en ligne pour compléter ce reportage.

 

Pour plus de détails sur l'Epervier d'Europe, revoir notre article "Portrait : l'Epervier d'Europe, chasseur discret mais redoutable" du 24/10/13.

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Publié le par Jim
Publié dans : #Observations

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"Normalement", les Cygnes que l'on observe familièrement sur la Loire sont blancs, et comme migrateurs d'hiver, absents quand viennent les beaux jours. Mais les exceptions font aussi un des charmes de l'ornithologie : ainsi peut-on voir en ce moment un Cygne tuberculé (Cygnus olor) encore dépourvu du tubercule qui caractérise l'adulte de son espèce, accompagné d'un Cygne noir au bec rouge barré de blanc(Cygnus atratus) assez inhabituel.

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En fait, nous en avions déjà vu trois en 2011, mais dans la période hivernale.

Voici ce que nous en disions dans notre article "Loire en scène : changement de décor, nouveaux acteurs" du 11/11/11

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"Le Cygne noir (Cygnus atratus) est originaire d'Australie où il niche en colonies très denses sur des grands lacs. Introduit en France comme animal d'ornement, il peut être rencontré dans des parcs et sur certains plans d'eau en Europe. Il y a des nidifications, par exemple, dans le parc du "Château de Sauvage" situé à 12 km au sud-ouest de Rambouillet. Ces spécimens sont probablement "échappés" de ce genre de stations.
Même si c'est un bel oiseau, les ornithologues apprécient peu son expansion, car elle se fait au détriment d'espèces patrimoniales aux équilibres souvent déjà fragiles."

 

Il y a quelques jours, un ami a observé dans le secteur le passage d'une Cigogne noire...

Soyez particulièrement attentifs et profitez des belles lumières pour des promenades d'observation : avec l'achèvement de certaines nidifications, la chance peut vous mettre en contact à chaque instant avec de belles scènes naturalistes inédites, avec de l'imprévu, avec de l'exceptionnel...

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Publié le par Jim
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12/06/2014 - 7h 30 - Le passage matinal dans la prairie du Mont d'un Chevreuil, d'une Chevrette, d'un couple ou d'un petit groupe de Chevreuils (Capreolus capreolus) n'est pas vraiment exceptionnel.
Ce matin, c'est un brocard - un mâle portant des bois - qui folâtre au fond de cette prairie... Un brocard  ? une observation attentive du haut de la tête sème un trouble :

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On voit bien un bois, oui... mais... un seul, situé au milieu du front :

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Un cervidé avec un seul bois, cela existe-t-il réellement ? Google, "un ami qui sait tout", apporte deux réponses positives à cette question.
Voici la plus significative :

12/06/2008 - HuffingtonPost.fr : Licorne : elle existe, on l'a vue en Italie !

La licorne, animal mythique à une seule corne plantée au milieu du front, fait depuis longtemps rêver les hommes, surtout quand elle accompagne une belle Dame : seule une jeune fille vierge peut en effet l'approcher impunément.
Le mythe aurait-il été inspiré par un animal réel ?
C'est ce que croit le directeur du Centre de sciences naturelles de Prato, près de Florence en Italie. "La légende n'est pas qu'un rêve", dit-il en admirant un jeune chevreuil né en captivité, et pourvu d'un seul jeu de bois situé au milieu du front. Ce qui lui a naturellement valu d'être baptisé Licorne. 080612-Licorne-copie-1.jpg

Son jumeau ayant quant à lui les deux bois réglementaires de chaque côté de la tête, il peut s'agir soit d'une malformation génétique, soit d'un traumatisme subi tôt dans la vie de l'animal.
Des cervidés munis d'un seul jeu de bois se rencontrent rarement, et le plus souvent, le jeu de bois se trouve sur un côté de la tête plutôt qu'au centre. 

 

Alors,  une Licorne se ballade à Latingy ? A confirmer à la prochaine rencontre !

 

Des "anormalités" sont parfois observées dans le monde animal : veau à deux têtes, bélier à quatre cornes ou mouton à cinq pattes et autres "monstres" se retrouvent "naturalisés" - c'est à dire empaillés - dans les collections des Muséums d'histoire naturelle comme celui de Lille : dans les temps anciens, quand les élevages n'étaient pas encore industriels, ils attisaient la curiosité du public.
Beaucoup de légendes mettant en scène des animaux extraordinaires semblent inspirées par ces anomalies génétiques mystérieuses enregistrées dans les mémoires populaires... ou à des interprétations erronées de certaines observations imprécises.

Voir "Les anatomies de l'étrange", expo au MHN de Lille en 2012/2013

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