Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Loire & biodiversité

Loire & biodiversité

Pour vous, nous illustrons ici l'exceptionnelle biodiversité que l'on peut rencontrer près de la Loire à Mardié, et plus largement dans le Val de Loire du Loiret ; biodiversité remarquable... mais hélas menacée par un absurde projet de déviation routière datant du siècle dernier, avec franchissements du grand fleuve. Notre association MARDIEVAL s'y oppose durablement (voir notre site http://le-castor-enerve.fr/). Nous avons entrepris de valoriser ces richesses naturelles, et nous refusons qu'elles soient inutilement détruites !

Publié le par Jim
Publié dans : #Observations, #Actualité
Ardea alba, la Grande aigrette devenue familière

Il y a douze ans, la vue d'une Grande aigrette (Ardea alba) sur la Loire du Loiret était un évènement. Maintenant, chaque automne voit leur retour en nombre ( voir notre article "Les Grandes aigrettes au rendez-vous" du 11 octobre 2017).
 

En vol, le plumage blanc et les inflexions su cou et des fines jambes noires du plus grand des Ardéidés sont particulièrement spectaculaires. Les Grandes aigrettes sont particulièrement farouches : leurs déplacements sont observables notamment quand elles sont dérangées par des humains, touristes en canoé ou "tontons flingueurs" déguisés en arbres mais déclencheurs de foudres vidant les paysages de leurs habitants...

Ardea alba, la Grande aigrette devenue familière
Ardea alba, la Grande aigrette devenue familière
Ardea alba, la Grande aigrette devenue familière
Ardea alba, la Grande aigrette devenue familière
Ardea alba, la Grande aigrette devenue familière
Ardea alba, la Grande aigrette devenue familière
Ardea alba, la Grande aigrette devenue familière
Ardea alba, la Grande aigrette devenue familière
Ardea alba, la Grande aigrette devenue familière
Ardea alba, la Grande aigrette devenue familière

Mais, comme les autres années, on les voit stationner devant l'île des Baffaits en petits groupes, mais aussi assez souvent rassemblées comme "invitées de bordure" lors des curées sur bancs de poissons,nombreuses en cette saison.

Ardea alba, la Grande aigrette devenue familière
Ardea alba, la Grande aigrette devenue familière
Ardea alba, la Grande aigrette devenue familière
Ardea alba, la Grande aigrette devenue familière
Ardea alba, la Grande aigrette devenue familière
Ardea alba, la Grande aigrette devenue familière
Ardea alba, la Grande aigrette devenue familière
Ardea alba, la Grande aigrette devenue familière
Ardea alba, la Grande aigrette devenue familière
Ardea alba, la Grande aigrette devenue familière
Ardea alba, la Grande aigrette devenue familière
Ardea alba, la Grande aigrette devenue familière
Ardea alba, la Grande aigrette devenue familière

Voir les commentaires

Publié le par Jim
Publié dans : #Espèces et territoires

140926 (50)ar montage

La fleur du petit Cyclamen de Naples (Cyclamen hederifolium) témoigne d'une grande modestie : avec ses pétales renversés, elle semble baisser les yeux vers le sol.
Mais elle n'est jamais solitaire : elle nait sur un gros tubercule souterrain arrondi et plat qui, de la fin août aux premières gelées, va d'abord fournir des fleurs en grand nombre, puis les accompagner de grandes feuilles marbrées de blanc qui subsisteront jusqu'au printemps..

140926 (47)r

Grâce à une dissémination relativement rapide par les graines, de véritables tapis roses peuvent s'établir sous les ombrages de l'automne.

La dissémination des graines est très souvent le fait des fourmis.
Cela explique l'apparition de nouveaux bulbes dans des endroits éloignés et quelquefois improbables. (Observation de Ramond)

140928 (3)se m

 

Bien qu'originaire du bassin méditerranéen, ce petit Cyclamen prospère dans nos jardins et se naturalise facilement dans nos sous bois, notamment sous les couverts denses où d'autres végétaux sont rares. Cela y met beaucoup de gaité, à une saison où les feuilles mortes recouvrent des herbes desséchées...

 

Plus de détails sur Wikipédia

Fleur du jour : le Cyclamen de Naples, joie des sous-bois

Repris d'un article de septembre 2014

Voir les commentaires

Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité
Les jours de Circalat

12/09/2018 - 14h 30

Nous l'avions vu déjà deux fois en vol, la dernière fois le 21 août. Mais cette fois-ci c'est la rituelle période de septembre où Circalat  vient se poser à l'affût sur les branches mortes hautes de nos grands peupliers, s'envole pour attraper un reptile, revient... Et ce, pendant plusieurs jours. Parfois accompagné d'un de ses jeunes de l'année.

 

C'est cette séquence qui vient de se dérouler, mais notre surcharge, due à notre combat pour éviter la destruction programmée de cette extraordinaire biodiversité, ne nous laisse pas loisir de vous faire un nouvel article avec toutes les photos du moment.

Voici donc quelques unes de ces photos, suivies de l'article complet de septembre 2016 concernant le même évènement...

 

Les jours de Circalat
Les jours de Circalat
Les jours de Circalat
Les jours de Circalat

(A noter que nous avons aussi observé récemment en vol : le couple de Bondrées apivores qui nichent dans le Grand Bois, un Aigle botté au dessus de la Loire, un couple d'Eperviers d'Europe, et à plusieurs reprises un Faucon hobereau qui s'est posé sur les Grands Peupliers.)

24 /09/2016 - 15h 15

Rendez-vous rituel, attendu avec impatience : comme chaque année après l'été, après le départ des Balbuzards pêcheurs, et très certainement entre la fin de son cycle de reproduction et son départ en migration, le Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus) que nous avons surnommé Circalat revient chasser au-dessus de la plaine du Mont, et se poser par moments sur la cime des grands Peupliers, au fond de la prairie du Mont...

Le Circaète est économe d'énergie : il sort de préférence aux heures chaudes, lorsque l'ensoleillement du sol ou du fleuve crée des "ascendants" porteurs. Cela lui permet de longs vols planés pendant lesquels il n'utilise que sa queue déployée comme gouverne.

Les jours de Circalat
Les jours de Circalat
Les jours de Circalat
Les jours de Circalat
Les jours de Circalat

Dès que sa vue perçante détecte un reptile, il passe en mode "vol stationnaire" qui, lui, demande un battement d'aile régulier et rapide, exigeant lorsqu'il se prolonge. Ce "vol du saint esprit", comme on le surnomme, est incroyablement stable, même quand il y a du vent, et peut durer plusieurs minutes. Ce rapace est d'ailleurs le seul que j'aie pu photographier en "digiscopie", procédé qui demande un certain délai de préparation avant de pouvoir prendre le premier cliché... et que le sujet ne change pas de place pour les suivantes !

Digiscopie du 31 août 2011

Digiscopie du 31 août 2011

Les jours de Circalat
Les jours de Circalat
Les jours de Circalat
Les jours de Circalat

Les Corneilles prennent un malin plaisir, en profitant de ces périodes d'immobilité absolue, à venir s'attaquer aux Circas.
Pendant le long quart d'heure que C
ircalat passera ce jour-là au dessus du Mont, il sera harcelé plusieurs minutes par un de ces corvidés qui semblait bien décidé à perturber le battement d'ailes...

 

Mais le rapace a toujours gardé sa stricte immobilité, et visiblement il n'a décroché que lorsqu'il a dû renoncer à la proie qu'il observait.

Les jours de Circalat
Les jours de Circalat
Les jours de Circalat
Les jours de Circalat
Les jours de Circalat
Les jours de Circalat
Les jours de Circalat
Les jours de Circalat
Les jours de Circalat
Les jours de Circalat
Les jours de Circalat
Les jours de Circalat
Les jours de Circalat
Les jours de Circalat
Les jours de Circalat
Les jours de Circalat

Le 26, Circalat revient presque à la même heure. Mais même s'il ne reste que quelques minutes dans notre champ de vision, la séance est très excitante : d'abord il arrive de l'ouest avec un second individu (sa compagne, son rejeton ?) ; celui-ci reste éloigné et disparaît assez vite vers l'est ; mais Circalat lui-même me survole assez bas, à 20 ou 30 mètres : avoir ce magnifique oiseau presque plein-champ dans son viseur est un moment rare, presque indescriptible.

 

Les jours de Circalat
Les jours de Circalat
Les jours de Circalat
Les jours de Circalat
Les jours de Circalat
Les jours de Circalat

Le 27, peu avant 15 heures, Circalat est de retour au rendez-vous aérien, toujours en provenance de l'ouest. Mais après quelques circonvolutions, et sans s'être mis en pause stationnaire, il disparaît au bout de deux minutes du côté des bois.

Téléobjectif monté sur tripode, je m'avance sur la prairie, à couvert quand c'est possible, pour agrandir mon champ de vision : mais plus rien, trop tard ! Surprise, une ombre arrivée dans mon dos me survole; et un très gros oiseau se pose... à sa place habituelle, sur une branche en boucle en haut d'un peuplier du fond de la prairie. Depuis cet affût, Circalat peut surveiller un chemin de terre où les passages des couleuvres doivent être particulièrement visibles, et il lui est arrivé d'y rester des dizaines de minutes consécutives, voire d'y revenir plusieurs fois.de suite.

Plus près de l'arbre-support, partiellement caché par l'ombre d'un noyer, et sans la risque de flou, fréquent lorsqu'on tient un 600 mm à bout de bras, je peux ainsi  prendre une bonne série de photos assez rapprochées... presque autant que les digiscopies des années précédentes.

Les jours de Circalat
Les jours de Circalat
Les jours de Circalat
Les jours de Circalat
Les jours de Circalat

Ce retour récurrent, année après année depuis 2011, soit six ans, du même Circaète atteste de la présence d'un couple reproducteur à proximité du Grand Bois.

Mais, pas plus que la Bondrée apivore - que nous avons encore vue il y a quelques jours, le Circaète Jean-le-Blanc ne figure dans la liste des oiseaux protégés pour lesquels le Conseil Départemental va demander au Conseil National de la Protection de la Nature (CNPN) des dérogations pour pouvoir les détruire. Tout cela afin de faire passer le goudron d'une déviation routière inutile et destructrice de près de 30m de large... De belles surprises de dernière minute seraient-elles encore à attendre ?

Les jours de Circalat

Voir les commentaires

Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité
Encore un Balbuzard sur la Loire : Reda !

Septembre avance, les signes de l'automne apparaissent, accentués par la sécheresse, et nous observons les premières migrations depuis un moment


Sylva n'est plus visible depuis le 22 août...

Encore un Balbuzard sur la Loire : Reda !

Mais Reda était encore là ces derniers jours, comme le 31 août sur le perchoir de l'aire.

Encore un Balbuzard sur la Loire : Reda !

Jeudi 6 à 19h 20, il pouvait encore être observé sur la Loire mardésienne en maraude de pêche.

Encore un Balbuzard sur la Loire : Reda !
Encore un Balbuzard sur la Loire : Reda !
Encore un Balbuzard sur la Loire : Reda !
Encore un Balbuzard sur la Loire : Reda !
Encore un Balbuzard sur la Loire : Reda !
Encore un Balbuzard sur la Loire : Reda !
Encore un Balbuzard sur la Loire : Reda !
Encore un Balbuzard sur la Loire : Reda !

Au bout d'un moment, il s'éloigne vers l'est et pêche devant Saint Aignan...

Encore un Balbuzard sur la Loire : Reda !
Encore un Balbuzard sur la Loire : Reda !
Encore un Balbuzard sur la Loire : Reda !
Encore un Balbuzard sur la Loire : Reda !

... Avant de rejoindre un congénère du côté de Jargeau, alors que passent de nombreux vols de Grands cormorans.

Encore un Balbuzard sur la Loire : Reda !
Encore un Balbuzard sur la Loire : Reda !

Voir les commentaires

Publié le par Jim
Publié dans : #Observations
Revoilà le petit diamant bleu du grand fleuve

Cette saison n'avait pas été généreuse en observations d'un de nos oiseaux favoris, le Martin pêcheur : quelques rares passages au printemps, des sifflement entendus en période de hautes eaux derrière la forêt du Castor... Et l'accès de plus en plus impossible à notre ancien affût, en raison d'une énorme masse de flottants mélangés à des déchets humains qui a submergé la ripisylve depuis quelques années... Sans que les Services de l’État en charge de l'entretien du fleuve ne lèvent un petit doigt pour éviter le désastre... et les désastres prévisibles !



Mais le petit diamant bleu du grand fleuve est réapparu. Voici un suivi au téléobjectif du Martin pêcheur observé hier 17 août vers 11h.

Revoilà le petit diamant bleu du grand fleuve
Revoilà le petit diamant bleu du grand fleuve
Revoilà le petit diamant bleu du grand fleuve
Revoilà le petit diamant bleu du grand fleuve
Revoilà le petit diamant bleu du grand fleuve
Revoilà le petit diamant bleu du grand fleuve
Revoilà le petit diamant bleu du grand fleuve
Revoilà le petit diamant bleu du grand fleuve
Revoilà le petit diamant bleu du grand fleuve
Revoilà le petit diamant bleu du grand fleuve
Revoilà le petit diamant bleu du grand fleuve
Revoilà le petit diamant bleu du grand fleuve
Revoilà le petit diamant bleu du grand fleuve
Revoilà le petit diamant bleu du grand fleuve
Revoilà le petit diamant bleu du grand fleuve
Revoilà le petit diamant bleu du grand fleuve
Revoilà le petit diamant bleu du grand fleuve

C'est l'occasion de retrouver quelques belles observations des années passées, en l'occurrence celles du 19 août 2012, il y a six ans presque jour pour jour...

120813 (99)a hhr

120813--192-se-ar.JPG

Petit, vraiment petit de taille, le Martin pêcheur est un grand dans son milieu, où il s'affirme comme l'acteur le plus passionnant qui soit à tout point de vue.

Toute objectivité mise de côté, quand le diamant bleu n'y brille pas, la Loire perd une bonne partie de son goût !

 

19/08/2012 - En onze jours et plus de trente heures à l'affût au bord du fleuve, à un endroit permettant de "contrôler" trois perchoirs différents, dont deux "organisés", nous avons pris quelques milliers de photos : des gros plans et des scènes plus lointaines, en digiscopie ou au téléobjectif, avec un ou deux sujets présents simultanément à certains moments. Et quelques dizaines de séquences filmées. Vous l'aurez compris : le seul problème est de choisir pour ne pas vous y noyer...

 

120813 (181)se r

Les pattes noires trahissent ici un jeune de l'année : adulte, ses pattes seront rouge-orange vif.

Notre ami passe beaucoup de temps à guetter le petit poisson qui  constitue son ordinaire alimentaire. Notre perchoir est avant tout adapté à cette occupation.

120813 (80) montage MP

Lorsqu'il prend un poisson, le pêcheur l'assomme en le frappant à plusieurs reprises sur son perchoir avant de tenter de l'ingurgiter. Tête la première si c'est pour son propre estomac, tête en avant si c'est pour l'offrir à sa belle.

 

Car l'offrande du poisson est partie intégrante des rituels amoureux, dont nous voyons ci-après un nouvel épisode...

120815 (75) montage

 

Tiens, tiens : ce Martin là a des couleurs bleues complètement différentes : est-ce un autre individu ?

120815 (40)se av

120815 (24)se rr

120815 (28)se r

Non, il semble bien que ce soit toujours le même jeune mâle.

 

En fait, ce n'est qu'une question d'éclairage : le soleil irise les plumes du dessus des ailes et de la calotte, qui apparaissent alors bleu turquoise. Dans l'ombre, elles reviennent au bleu marine.

120817 (39)se r

 

Malgré ces temps de canicule, la bordure ombragée de la saulaie-galerie du Castor est encore bien fraîche le matin à l'aube.

Toutes les chances sont réunies pour trouver notre Martin pêcheur sur nos perchoirs... en livrée bleu marine.

120813 (263)se r

 

Mais après demain, c'est l'ouverture de la chasse au gibier d'eau : fini pour nous les affûts à l'aube. Et ceux qui prendront notre place n'auront pas des appareils photos, hélas pour l'avifaune !

120813 (122)a

120819 (196)sea r

120816 (66)r

 

Notre ancien poste d'affût qui nous permettait sur lr passage du Martin d'observer aussi bien vers l'amont que vers l'aval !.

 

Pour en savoir plus, voir la fiche complète sur "Oiseaux.net" : http://oiseaux.net/oiseaux/martin-pecheur.d.europe.htm

Voir les commentaires

Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité, #Observations, #Portrait
Reda, le Balbuzard (bon) pêcheur

13 août 2018 - 8h 57 :
Reda vient de prendre en Loire un poisson de grosse dimension : cela lui impose une montée progressive "en hélice", utilisant les ascendants provoqués par le coteau du Mont.

Il tourne donc au dessus de nous... Avant de partir en vol plané vers le Grand Bois...

Reda, le Balbuzard (bon) pêcheur
Reda, le Balbuzard (bon) pêcheur
Reda, le Balbuzard (bon) pêcheur
Reda, le Balbuzard (bon) pêcheur
Reda, le Balbuzard (bon) pêcheur
Reda, le Balbuzard (bon) pêcheur
Reda, le Balbuzard (bon) pêcheur
Reda, le Balbuzard (bon) pêcheur
Reda, le Balbuzard (bon) pêcheur
Reda, le Balbuzard (bon) pêcheur
Reda, le Balbuzard (bon) pêcheur
Reda, le Balbuzard (bon) pêcheur
Reda, le Balbuzard (bon) pêcheur
Reda, le Balbuzard (bon) pêcheur
Reda, le Balbuzard (bon) pêcheur

Avant de partir en vol plané vers le Grand Bois...

Reda, le Balbuzard (bon) pêcheur
Reda, le Balbuzard (bon) pêcheur
Reda, le Balbuzard (bon) pêcheur

Si l'on excepte ses trop longues absences d'avril dernier, lesquelles ont compromis la reproduction de la Saison 3 sur l'aire de la BalbuCam, Reda s'est toujours montré un excellent et généreux pêcheur... Apportant régulièrement et passant sans rétention à sa femelle suffisamment de proies, pour elle d'abord, puis pour nourrir les petits présents.

Voir les commentaires

Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité, #Observations, #Espèces et territoires
Quand les Chevreuils cherchent le frais

Les Chevreuils (Capreolus capreolus), brocards ou chevrettes avec parfois leurs faons, s'exposent beaucoup ces derniers temps. Mais comme d'habitude essentiellement au petit matin et à la tombée du jour, naturellement.
 

Sauf qu'ils le font très souvent à des endroits inhabituels pour eux : les rives de Loire, voire les ilots ou les îles du fleuve, comme l'île des Baffaits.

Quand les Chevreuils cherchent le frais
Quand les Chevreuils cherchent le frais
Quand les Chevreuils cherchent le frais
Quand les Chevreuils cherchent le frais
Quand les Chevreuils cherchent le frais
Quand les Chevreuils cherchent le frais
Quand les Chevreuils cherchent le frais
Quand les Chevreuils cherchent le frais
Quand les Chevreuils cherchent le frais
Quand les Chevreuils cherchent le frais
Quand les Chevreuils cherchent le frais

Ou carrément les pieds dans l'eau...

Quand les Chevreuils cherchent le frais
Quand les Chevreuils cherchent le frais

Aucun doute : comme les humains, ces mammifères souffrent de cet épisode caniculaire prolongé et recherchent les endroits les plus frais.
 

Sur les rives de la Loire, nous les voyons brouter des herbes vertes.qu'ils ne trouvent plus ailleurs. Le fait que ce soient surtout des Carex très coupantes pour la peau des humains n'a pas l'air de les gêner plus que cela...


Néanmoins, nous continuons à les voir aussi folâtrer sur la prairie du Mont...

Quand les Chevreuils cherchent le frais
Quand les Chevreuils cherchent le frais
Quand les Chevreuils cherchent le frais
Quand les Chevreuils cherchent le frais

Et souvent la traverser pour aller à un de leurs lieux de prédilection : sous le pommier des voisins !

Quand les Chevreuils cherchent le frais

Voir les commentaires

Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité, #Observations
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !

Juillet marque l'envol des jeunes de nombreuses espèces d'oiseaux, à la fin des séquences de reproduction. Ainsi en ce moment, sur notre territoire et s'agissant des passereaux, cela concerne notamment : la Pie grièche écorcheur (Lanius collurio), le Loriot d'Europe (Oriolus oriolus), le Grosbec casse-noyaux (Coccothraustes coccothraustes).

 

Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !

A son emplacement habituel, au nord de la levée de Latingy, on repère assez vite le mâle de Pie grièche, mais aussi au moins trois jeunes qui l'accompagnent, avec plus ou moins de proximité.

Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !

La petite troupe circule activement sur les parties les plus hautes des arbustes. L'apprentissage de la chasse aux insectes semble réussir, puisqu'un des jeunes en tient un dans son bec.


Plus de précisions sur la Pie grièche écorcheur sur oiseaux.net

Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !

C'est à nouveau en haut des grands peupliers, au fond de la prairie du Mont, que les Loriots évoluent... Le couple le plus familier est accompagné au moins de trois jeunes.

Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !

Mais certains matins, plusieurs couples du territoire se retrouvent, et après avoir échangé bruyamment des multiples "didelio", partent en poursuites d'un arbre à l'autre :il doit y avoir plus d'une douzaine d'oiseaux en jeu !

 

Plus de précisions sur le Loriot d'Europer sur oiseaux.net

Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !

A peine les Loriots partis, ce sont les Grosbecs casse-noyaux qui débarquent avec leur progéniture !

Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !

Plus de précisions sur lle Grosbec casse-noyaux sur oiseaux.net

Voir les commentaires

Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité, #Observations
Chouette ! Trois jeunes effraies à l'envol !
Chouette ! Trois jeunes effraies à l'envol !

Dans notre article "Chouette, une Effraie au nichoir !" du 15/04/2017, nous vous avions relaté l'installation sur le domaine de Latingy d'un grand nichoir pour la reproduction de la Chouette effraie (Tyto alba).
Et le constat, en raison de la présence de nombreuses pelotes de réjection, de son occupation, donc d'une reproduction vraisemblablement en cours. Nous n'avions pas pu voir les envols et les dénombrer.


Cette année, nous avons eu quelques interrogations au début juin. En effet, il avait été retrouvé au sol près du nichoir, en plus des pelotes calibre "adulte", à la fois la dépouille d'un poussin et des pelotes de petit calibre. Interprétation aléatoire de ces signes...

Cependant, un peu plus tard, un contrôle visuel permit de constater la présence de trois jeunes matures et apparemment bien portants.

Ils sont maintenant à l'envol !

Avec Patrice Duhamel, ornithologue à l'origine de l'installation, nous en avons retrouvé un qui s'était posé dans un grand châtaignier assez proche de son nichoir.

Chouette ! Trois jeunes effraies à l'envol !
Chouette ! Trois jeunes effraies à l'envol !
Chouette ! Trois jeunes effraies à l'envol !
Chouette ! Trois jeunes effraies à l'envol !
Chouette ! Trois jeunes effraies à l'envol !

En bon rapace nocturne, la petite Chouette effraie reste assez figée, et ses yeux, pourtant vigilants, paraissent à peine entrouverts...                                              

Chouette ! Trois jeunes effraies à l'envol !
Chouette ! Trois jeunes effraies à l'envol !
Chouette ! Trois jeunes effraies à l'envol !
Chouette ! Trois jeunes effraies à l'envol !
Chouette ! Trois jeunes effraies à l'envol !
Chouette ! Trois jeunes effraies à l'envol !

Plus d'informations sur oiseaux.net

Voir les commentaires

Publié le par Jim
Hirondelles rustiques... et Bios !

Dans combien de fermes et de maisons en milieu rural n'a-t-on pas constaté avec beaucoup de tristesse que les nids d'Hirondelles rustiques (Hirundo rustica) collés aux poutres en bois des granges restent vides, ou au mieux sont occupés par d'autres espèces comme le Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes).

A Mardié, l'ouverture depuis quelques années d'un point de "vente directe" de produits bios  deux fois par semaine dans une ferme familière a rencontré un franc succès.

On s'y rend d'autant plus volontiers que pendant les minutes d'attente, on assiste à un très charmant et attachant spectacle...

Hirondelles rustiques... et Bios !
Hirondelles rustiques... et Bios !
Hirondelles rustiques... et Bios !

Au dessus du poste de vente, donc de Véronique la cultivatrice, de sa balance et de sa caisse, un nid d'hirondelle accueille quatre petits affamés.

Hirondelles rustiques... et Bios !

Les deux parents circulent dans le local en entrant et sortant par une fenêtre ouverte, ou simplement par la porte pendant les heures de vente... Leur perchoir favori est un fil électrique dans un coin un peu pus tranquille, où ils peuvent attendre le moment le plus favorable pour venir livrer les proies captées, des insectes qu'ils tiennent dans leurs becs.

Hirondelles rustiques... et Bios !
Hirondelles rustiques... et Bios !
Hirondelles rustiques... et Bios !
Hirondelles rustiques... et Bios !

Le moment du nourrissage est furtif, mais agité...

Hirondelles rustiques... et Bios !
Hirondelles rustiques... et Bios !

Puis le calme revient, jusqu'au prochain passage...

Hirondelles rustiques... et Bios !
Hirondelles rustiques... et Bios !
Hirondelles rustiques... et Bios !

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 60 > >>

 

Articles récents

Hébergé par Overblog